Une vie de chien.

Je me sens raplapla.
Je devrais écrire, peindre, classer, plier, ranger, étendre... Eh bien j'écris (mais pas beaucoup ce soir vous allez voir), je peins, je classe, je plie, je range, j'étends quand même et j'ai assuré courageusement ma séance d'aquabike ce matin. Je me bouscule en somme. Mais je suis douloureuse et endormie. Isséo voudrait une longue balade. Il jappe, il geint, il me présente ses grands yeux de cocker implorant. Je ne peux pas. Ce ne sera pas une promenade aujourd'hui isséo. Une pause pipi tout au plus. Moi je suis flapite tu comprends ? Je te regarde et j'envie ton énergie. Je te parle, je te dis ma fatigue. Je me dis aussi une chose singulière : toi et moi mon Isséo, on a sans doute la même espérance de vie. Si ça se trouve même, tu me survivras. Ben oui c'est vrai. C'est saugrenu, je l'avais bien dit. Et ce sera tout pour aujourd'hui. Ca aussi, je l'avais dit.