Quand faut y aller...

A y est ami lecteur. J'y suis presque. Pas envie, pas envie, pas envie. Mais quand y faut, y faut.

Bétadine rouge ce soir.

Bétadine rouge demain matin.

Pas de petit déjeuner à la Pantagruel.

Taxi à 10H30.

Clinique à midi.

Anesthésie à 13H.

Chirurgie dans la foulée.

Fils, compresse et sparadrap, bandage que j'espère pas trop moche.

Balafre numéro 10 que j'espère pas trop moche non plus.

... Mais je t'avoue que placé où il est le bazar, sur la tempe, là où y'a que dalle sous la peau, là où les cheveux ne repousseront plus après la friche et le labour, j'ai comme un doute. Mais comme y faut... Le récit de mes nouvelles aventures au prochain numéro !

En attendant, ce soir, avant la bétadine rouge sous la douche, FEU D'ARTIFICE multicolore dans le ciel du Croisic ! :D :D :D J'aime les feux d'artifice. Tellement, que je peux pas te dire combien je les aime. Quand ça pétarade et que ça dégouline les couleurs de partout, je souris, je ris même, j'extériorise la joie, la liesse et l'alégresse allègrement. Je peux pas retenir tout ce qui me remplit, l'enfance qui remonte du fond et qui déborde. Je ris ! A gorge déployée même. J'applaudis. Je dis Bravo ! Et puis Encore ! Et tant pis pour le vieux ronchon d'à côté que ça défrise.