Rédigé par Catherine Barre Gascoin et publié depuis
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À Houat, mon homme-grenouille revient au bateau avec une coque de très très bonne taille. Une coque ÉNÔÔÔRME même : la bestiole mesure 7 centimètres dans sa plus grande longueur. Jamais vu un morceau pareil !
Conversation à bord :
"Si ça se trouve, elle est centenaire !
- Si ça se trouve, elle est surtout obèse cette coque"
Cette dernière remarque, émise par le petit-homme la bouche pleine de gâteau au chocolat (c'est l'heure du goûter), me fait bien rire.
Bref, de retour sur la terre ferme, la coque-obèse-centenaire est cuisinée avec ses toute petites soeurs. Très simplement, comme j'aime : fraîche, en marinade d'huile d'olive et filet de citron vert, avec des échalottes ciselées. Sous la dent, la "trompe" du crustacé géant est si épaisse et si croquante, que j'ai l'impression de manger du poulpe !
Tiens, regarde plutôt la bizarerie du monde marin dans l'assiette du pêcheur :