La peur n'évite pas le danger

Bien, je ne me laisse pas aller à la panique, je me rassemble, inspiration profonde (enfin, profonde...), expiration, inspiration, expiration...

Radio normale hier. Mais je sens bien que ça va pas moi. Souffle court. Toux depuis ce matin. Et puis cette fatigue pesante ces derniers temps... Ça pue !

J'attends les résultats du bilan sanguin, j'appelle le centre... et en attendant :

HAUT LES COEURS !

Comme le dit mon Homme : la peur n'évite pas le danger. C'est pas faux. C'est un chouya sec, ça frise même la maxime militaire. Mais c'est pas faux. Enfin, je préfère me dire que si la vie doit être encore plus courte que courte, raison de plus pour pas gaspiller la marchandise ! Je dois me botter les mottes, retrouver l'enthousiasme et la légèreté perdues depuis que voici revenu le manque d'air. L'air, je vais le prendre, tiens justement ! Promenade avec Isséo-le-chien-chocolat sur la jetée !