19 Février 2013
On nous bassine avec les mammographies.
Certes, il faut y passer le plus régulièrement possible. Nous, les filles. Avec des seins.
Note quand même que les hommes peuvent aussi se le décrocher, le cancer du sein. Si. Sur les plus de cinquante mille cas diagnostiqués chaque année, 1% concerne les hommes. Parce que même super raplapla, les nénés, ils ont tout ce qu'il faut pour que le cancer s'y niche pareil que dans les gros bien replets. Il n'y manque rien de ce qui équipe les nénés féminins.
Peu importe le volume donc, faut mammographier. Sauf qu'il y a mammographie ET mammographie, radiologue ET radiologue.
Prenez par exemple... moi (au hasard :). Depuis 96, vous pensez bien que j'étais mammographiée en long, en large et en travers. "Tout va bien" qu'il disait le radiologue "il y a bien un tout petit truc d'1mm là, dans le coin... Bon, c'est juste une petite calcification, rien de grave. Revenez pour votre contrôle dans 6 mois à 1 an". Heureusement que j'ai pas attendu 1 an dis donc : 6 mois plus tard, par un beau jour d'été qui aurait dû rester beau, paf, on me diagnostique une tumeur de 3 cm ! Parce que j'insistais en plus, pour que l'on y regarde de plus près. Sinon, je repartais encore avec ma mammo et le commentaire lumineux de 3 radiologues z'éclairés z'et unanimes (parce qu'ils s'y sont mis à 3 en plus, pour en arriver à cette conclusion brillante) : "ne vous inquiétez pas, ce n'est qu'un fibrome. S'il grossit trop et que cela vous gêne vraiment, on vous l'enlèvera. Mais vous savez, il y a des femmes qui vivent très bien avec un fibrome".
Merci super connards.
Conclusion : la mammographie d'accord, mais gaffe aux radiologues. Ce ne sont que des hommes, après tout