Je n'oublie personne !

Non, impossible d'oublier "Les Crabes dansent au Croisic" et toutes celles et ceux, anonymes mais bien présents, qui suivaient assidument ma petite Cathie chérie au travers de ses publications et de ses vidéos. Des publications parfois coup de gueule, parfois mise au point, souvent teintées d'humour, d’émotion et toujours très claires et sincères. Son ton, sa pertinence, sa voix nous manquent. Heureusement, grâce à toutes ses publications, elle reste là pour toujours, avec nous, avec vous.

2024 s'achève avec son lot de joies, de peines, de souffrances, d'espoir, de questionnement pour l'avenir. Rien n'est jamais acquis mais il faut croire et oser, il faut avancer car... "la vie n'attend pas".

De notre côté, pour mes pirates et moi, 2024 fut une année de grand changement. Gaëlle, mon amoureuse, mon soutien désormais, nous a rejoints au Croisic. Elle partage notre vie ici depuis le mois d'avril. Un énorme et difficile changement pour elle qui vivait au soleil de Sète... Il faut avouer que depuis des mois, la météo ici n'est pas folichonne du tout. Et c'est le moins que l'on puisse dire. Mais je peux dire aussi que grâce à sa présence, le soleil est de nouveau dans les cœurs même si l'arrivée de Gaëlle n'a pas été aussi simple que je l'avais imaginé.

Pour elle avant tout : pas facile de venir habiter dans "la maison de Cathie", où tout la rappelle : les photos, la déco, quelques habitudes bien ancrées. Il a fallu l'entendre, le comprendre, en tenir compte pour faire en sorte que la vie soit belle de nouveau et pas seulement pour moi. Une vie qui soit la meilleure possible en tous cas, ensemble.

Cela passe par une évolution des habitudes de chacun, une écoute active (pas toujours innée malheureusement), le respect de ce que chacun est, y compris mes garçons bien sûr, y compris les chats de Gaëlle aussi  ;-) Bref, beaucoup de travail sur soi pour chacun d'entre nous mais beaucoup de bonheurs aussi, oui, bonheurs au pluriel. Rien d'automatique, rien de spontané, mais plein de bonnes choses qui évoluent au fil du temps et qui, peu à peu, rendent de nouveau la vie douce et belle. 

Le décor a peu changé, les souvenirs sont toujours là, je n'oublie rien, personne n'oublie rien, mais la vie continue et elle est plutôt belle. Et puis nous avons des projets. Un jour, nous descendrons vers le soleil pour vivre ensemble et un peu plus, "notre vie à nous" ; avec d'autres envies, d'autres plaisirs, dans un autre environnement. Un pied ici, un pied dans l'Hérault... si la vie le veut bien, évidemment. Nous en tous cas, nous savons ce que nous voulons.

Je souhaitais écrire cela en cette fin d'année, pour vous tous qui vivez ou avez vécu l'épreuve. Pour vous qui y êtes encore confrontés. On n'en sort pas indemne, jamais. Mais on peut et on doit en sortir, il faut avancer. Il faut sortir du brouillard.

Cathie le voulait pour moi, pour nous et c'est ce qu'il nous arrive, avec le temps et encore une fois et sans l'oublier. Nous sommes, ou plutôt, je suis aujourd'hui ce que j'ai été avant avec elle, plus d'autres choses. Une personne en mutation progressive, une nouvelle personne plus consciente de la vie et de sa fragilité, de l'importance de l'autre, de l'importance de l'amour pour avancer et être heureux. 

En cette fin 2024, je continue de penser aux amies et amis de Cathie, d'enfance ou d'après. Je pense à celles (et ceux) qui la suivaient très assidument. Je pense à Isabelle bien sûr, l'amie d'enfance à la Réunion... une enfance et une adolescence heureuses ; je pense fort à Claire, amie venue vers Cathie à cause ou « grâce » à son cancer, le même - cela les a rapprochées pour toujours ; je pense fort à Manue avec qui nous continuons d'échanger des mots de temps en temps mais pas assez souvent ; Je pense à Stéphanie, à Nathalie et à Patrice, à Joseph et à Camille ; je pense aux compagnes de combat de Cathie : les "Cat Cat" ; je pense à Super Mario que jamais je n'oublierai ; je pense à Angélique qui nous a tant aidés avant et après la mort de Cathie ; je pense à Joce que je dois aller revoir depuis si longtemps, honte à moi ! Je pense à Françoise ; je pense beaucoup à Emmanuelle, à la Rochelle, tellement positive malgré tout.

Je pense fort aussi à mes très fidèles amis : Christophe et Stéphanie qui m'ont accompagné et aidé à renaître ; Je pense à Guy, mon "grand frère" et à Janine sa femme ; je pense à Françoise et à tous mes amis de la plongée, nombreux. Des amis de 35 ans pour certains... Je pense et je remercie aussi mes précieux amis du Croisic qui nous ont tant aidés eux aussi quand nous nous étions retrouvés seuls et désœuvrés et qui sont toujours là en cas de besoin.

Je pense aussi tout particulièrement, et ils le savent, à la maman et au papa de Cathie. Meurtris à jamais mais toujours debout et qui savent sourire malgré les cicatrices impossibles à refermer. Je pense à toute la famille de Cathie, ses oncles, tante, cousins, cousines… nombreux et chaleureux à chaque retrouvailles. Je pense à ma grande sœur chérie et à ma petite sœur chérie aussi, merci d'avoir été si présentes pour nous depuis mars 2020.

Merci à vous, merci à tous d'avoir été là.

Enfin, merci à ma Gaëlle chérie qui désormais, m'accompagne et me permet de vivre de nouveau l'amour et la joie. 

Il est temps de vous souhaiter de très bonnes fêtes de fin d’année et j'anticipe : une bonne année 2025, la meilleure possible. La vie continue et la vie n'attend pas, n'oublions pas. Alors sachons profiter de chaque instant et avancer gaillardement pour en profiter le plus possible.

A quelques jours de 2025, je ne peux m'empêcher de reprendre la conclusion de mon message de fin 2020 ; je ne vois pas grand-chose à y changer... Je vous embrasse, on vous embrasse !

A toutes et à tous, je souhaite dès maintenant un Joyeux Noël et une année 2025 la plus positive possible : tout ce que vous pouvez souhaiter de bon pour vous et ceux qui vous sont chers. Je vous souhaite avant tout la santé, d’aimer et d’être aimé.
Mais aussi…
Souriez et riez ! car la joie est contagieuse ;
Aimez ! car l’amour rend fort et bon ;

Et surtout,
VIVEZ ! car la vie n’attend pas...

Chanter l’espoir, chantons l'espoir !