5 ans après ta mort...

"La vie continue", c'est un fait. En même temps, il le faut. 

Cela n'a pas été simple, et ça ne l'est toujours pas. En tous cas, pas toujours.

Après m'être révolté, j'ai accepté l'insupportable. Beaucoup de temps s'est écoulé, beaucoup de choses se sont produites. La vie continue, les souvenirs restent, et nous nous reconstruisons peu à peu, jour après jour. Nous avançons gaillardement  ;-)

Nous ne t'oublions pas et je n'oublierai jamais ce 19 mars 2020.

Pour la plupart, c'était le début du 1er confinement. Pour moi et nos œufs encore bien jeunes, ce fut le début d'une longue période faite d'une solitude brutale, d'isolement et de recueillement. Au départ des amis très présents, tes amis. Puis, peu à peu, beaucoup moins. La distance, la vie, le temps ont fait leur œuvre. D'autres étaient là heureusement, présents, sincères, attentifs. Ils nous ont beaucoup aidés.

Aujourd'hui, 5 ans plus tard, je veux que tu saches que nous ne t'oublions pas, que nous t'aimons toujours. Ici, dans cette maison que tu avais décorée avec passion, tu es toujours très présente dans nos pensées, chaque jour.

Ce qu'il reste de toi... TELLEMENT !

Ce magnifique poème le dit bien bien mieux que moi :

Il restera de toi ce que tu as donné. Au lieu de le garder dans des coffres rouillés.

Il restera de toi de ton jardin secret, une fleur oubliée qui ne s’est pas fanée.

Ce que tu as donné, en d’autres fleurira.

Celui qui perd sa vie, un jour la trouvera.

Il restera de toi ce que tu as offert, entre les bras ouverts un matin au soleil.

Il restera de toi ce que tu as perdu, que tu as attendu plus loin que les réveils.

Ce que tu as souffert, en d’autres revivra.

Celui qui perd sa vie, un jour la trouvera.

Il restera de toi une larme tombée, un sourire germé sur les yeux de ton cœur.

Il restera de toi ce que tu as semé, que tu as partagé aux mendiants du bonheur.

Ce que tu as semé, en d’autres germera.

Celui qui perd sa vie, un jour la trouvera.