17 Octobre 2013
Les petits hommes sont tendus comme des strings. Le tout petit homme titille son grand frère ; grand frère excédé qui NE PEUT PAS laisser passer les affronts, répétés il est vrai, sans réagir démesurément, du haut de ses 9 ans. Pan un coup dans les dents ! Paf un coup de pouf ! Oui, nous avons des poufs flambant neufs. Nous AVIONS des poufs flambant neufs, devrais-je écrire, jusqu'à la bataille de poufs. Désormais, les poufs fatigués vomissent leurs tripes de polystyrène extrudé sur les planches de la salle de jeu du ring. 1er épisode qui fâche du matin pas folichon.
2ème épisode : mon homme part pour Saint Nazaire. Il passe en ce moment même une IRM. On cherche à comprendre pourquoi il continue d'avoir mal sur le dessus de la main et à quoi correspond dedans, cette bosse qui pousse dehors. Bon, rien de grave sans doute. M'enfin pendant ce temps là, moi, je suis privée de mon homme et je n'aime pas ça. Deux secondes... : mon homme me téléphone ! .../... C'est une inflammation du tendon de l'index. Qu'a t-il bien pu faire avec ce doigt pour qu'il tendinite comme ça ? Ca... Ca promet de durer en tous cas, c'est ça que je vois !
La tendinite ça traine. Il n'y a qu'à voir la mienne. Encore un coup de ionisation pas plus tard qu'hier. Nouvelle tèqueunique encore inconnue de moi jusqu'à cette séance. Découverte des éponges jaunes mouillées de je-ne-sais-quel-fluide-sensé-soigner, des deux électrodes fichées dedans, du courant continu qui passe entre les deux électrodes, entrainant avec lui à travers la couenne, le fluide sensé soigner. Vivement que je sois soignée maintenant. Je ne compte plus mes passages en salle 4 sous les doigts du kiné-que-j'aime-bien. C'est long. C'est trèèèèès trèèèèèèèèèes long la tendinite. Et puis il y a ces os du bassin qui se réveillent, avec ceux des tibias, depuis 10 jours. Vivement la piquouze demain que ça les calme. Il y a des matins comme ce matin, où les petits soucis pèsent plus que d'autres.
Et puis je sors prendre le bon air de l'océan avec Isséo... 1H10 de marche au hasard de ce que les pieds décident. Eteint le cerveau. Je ressens, je renifle, je vois et j'entends. Je m'arrête sur le quai derrière la criée, face à l'est, face au Traict tout enjolivé dans le soleil levant. Ballet des mouettes, des goélands, des sternes et des aigrettes. Leurs ailes flapent-flapent au ras de l'eau au décollage. Trainées dorées dans leurs sillages, sur la piste de décollage. Je n'ai encore jamais vu ce spectacle là.
J'avoue, j'en suis encore baba. Haut perchée sur mon nuage. A propos de nuage, regardez celui-là. On se demande si le ciel n'a pas donné sa place à l'océan, pour faire une farce.
Ca plane pour moi ! Youhouhouhouuuuuuu ! Ca plane pour moi, moi, moi, comme pour Plastic. Ou dans un autre genre, depuis ma ballade des gens heureux : Volaaaare, woho. Cantaaare, wohohoho !