Je ne guérirai pas, mais je vis gaillardement (la plupart du temps) : FAUT PAS GÂCHER !
2 Mars 2014
Je vous dois des explications.
Ce silence absolu depuis le 11 février, vous vous demandez ce que je peux fabriquer.
Voici donc ce qui m'est arrivé :
Mon téléphone a sonné. Françoise Thobie m'a dit "bonjour, j'ai entendu parler de vous par Eric Mahé - Eric, mais si ! le kiné qui me fait du bien - je monte une liste pour les élections municipales, voulez-vous me rejoindre ?". Une sacrée surprise. J'explique que je suis flattée et très intéressée, que la proposition arrive un peu tôt toutefois. C'est vrai, j'arrive tout juste au Croisic, beaucoup à construire encore pour que nous y soyons "installés" dans une vie organisée qui coule toute seule, beaucoup d'incertitudes aussi sur le métier de mon Homme aimé et du temps qu'il me restera en bout de ligne, quand il partira en mer pour plusieurs semaines. Mais je dis "oui". Je veux contribuer pour que VIVE Le Croisic ! Le 14 février, notre liste a donc fait son entrée "dans le monde". Photo officielle, communiqué de presse, site internet, page facebook, flyer N°1, Flyer N°2, circulaire, bulletin de vote, affiches, local de campagne, et patati et patata et moi je suis comme aux temps fous de ma vie parisienne : je travaille le jour, je travaille la nuit, je jongle, seule, entre la campagne que je fabrique et les petits hommes que j'ai fabriqués.
Dans 4 jours, je pars pour les Pyrénées. Chez mes parents. Avec les petits hommes, leurs deux cousins et leur cousine unique, mon grand petit frère et sa femme. Je ne m'attends pas à des vacances. Mais ce sera un autre air, un autre horizon, peut-être de la neige, du soleil à coup sûr, une autre vie pendant 10 jours, c'est déjà ça. Je reviendrai pour voter ! Mon homme aimé ne m'accompagnera pas dans les montagnes : il n'a pas de vacances lui. A 10 jours des examens qui feront académiquement de lui un marin p^cheur, il a encore de "belles journées" à assurer au Lycée professionnel martime Jacques Cassard de Nantes. :(
Voilà pourquoi je me tais ici depuis le 11 février.
Voilà pourquoi je ne parlerai pas avant mon retour des montagnes le 18 mars.