17 Avril 2014
A y est.
C'est fait.
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Et c'est pas le cocktail-caca de Super Mario qui a gagné.
Non, pour pulvériser le bouchon et dégager la tuyauterie, il aura fallu 3 verres de laxatifs sextuple dose, un grand café, 14 pruneaux d'Agen, 2 jours à l'Hépar et aux fibres... Et un lavement du fondement que je n'oublierai pas. Je ne vais pas faire 2 pages sur cet épisode peu glorieux de mon existence, mais en clair quand même : enfournage dans le popotin d'une canule de 5 bons centimètres, appuyage sur le tube de NORMACOL - adultes - solution rectale - récipient unidose. Et zou ! Envoyés d'un coup d'un seul, 130 mililitres de l'Exterminator dans l'intestin. Ce fut froid... et bref. Ils disaient sur la notice qu'il fallait serrer les mottes 2 à 5 minutes, le temps que l'Exterminator il zigouille bien tout partout. Ben, moi les mottes, je les ai serrées 30 secondes. Après POUSSEZ VOUS ! DEGAAAAGEZ ! Course jusqu'aux vécés et PFROUIIT, tout le monde dehors. J'ai été surprise par la brièveté du dénouement. Je me tordais depuis si longtemps. Une semaine ami lecteur, tu te rends compte ? Le bidon distendu et douleureux. Ca irradiait la douleur jusque dans le dos. J'étais fiévreuse et frissonnante. Je ne marchais plus. Je ne tenais plus assise. Quand le docteur est venu me rendre visite hier soir, je suis restée allongée sous mes couches de plaid dans le canapé. Il a tout fait tout seul le docteur, y compris le chèque pour se payer avant de repartir.
Je suis soulagée doublement, telle que tu me lis aujourd'hui : d'abord parce que j'ai la bedaine dégonflée. Et aussi parce que j'ai eu très peur moi quand même : hier après midi, j'avais dû rappeler l'hôpital parce que j'en étais arrivée à avoir des nausées et à cracher du sang dans l'évier de la cuisine. Ca surprend, le sang, quand il sort du dedans par la bouche. Quand je l'ai vu sur le blanc de l'émail, je me suis dis que ça sentait le roussi et je me demandais bien ce qui était encore en train de me tomber dessus. Tu vois bien le drame que je pouvais imaginer... Bon en fait, il se trouve que je devais avoir la trachée décapée par les spasmes et fragilisée par les anti-inflammatoires nouvelle génération. Le fameux Célebrex. Voilà ami lecteur, nous sommes le 18 avril et une nouvelle ère commence. J'ai plus qu'à me requinquer, oui parce que tout ça, toute cette semaine d'épreuves et d'émotions m'a quand même fatiguée, tu t'en doutes. Je me requinque donc et en avant, c'est r'parti mon quiqui, je profite de la vie !